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saisir l’essentiel par le léger décalage de la réflexion d’un économiste, historien, auteur, chercheur, investisseur ou décideur.

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« De 2017 à 2019 Oppo a vendu 100 millions de smartphones par an sur le marché domestique. Pour le premier trimestre 2022 notre marque est devenue leader de sa catégorie sur le marché chinois devant Honor et Vivo, avec13,7 millions d’unités vendues, reléguant Apple à la 4 ème place. Sur le marché mondial elle est la quatrième la plus vendue. Les consommateurs ne savent jamais exactement ce qu’ils veulent mais ils sont sûrs de ce qu’ils ne veulent pas. Ce serait mentir que de prétendre savoir ce que les gens voudront dans 10 ans. Je sais simplement ce qu’il ne faut pas être et ce qu’il ne faut pas faire » 

 Chen Mingyong, fondateur d’Oppo à Dongguan en 2004. 

 

 

 

 

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« Si notre pays assure une croissance de 6 % de 2021 à 2035 et de 4 % par an jusqu’en 2050, le PIB par habitant de la Chine ( aujourd’hui 10 000 $ ) atteindra alors la moitié de celui des Etats-Unis et notre économie sera le double de la leur. C’est alors l’Amérique qui aura bien plus à gagner, pour ses emplois, sa recherche et son propre développement, de l’économie chinoise que l’inverse car notre croissance économique contribuera à hauteur de 30 % chaque année à celle du monde. Nous serons alors débarrassés de cette guerre sino-américaine pour le leadership et nous entrerons enfin dans un nouveau modèle mondial stable »

Justin Yifu Lin, directeur de l’Institut sur la nouvelle économie structurelle à l’Université de Pékin, ex économiste en chef de la Banque mondiale.

 

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« La pandémie a réintroduit dans l’histoire la souffrance, le destin, la tragédie, trois concepts systématiquement occultés par la modernité positiviste. En nous confrontant à nouveau à la puissance du négatif, le virus rééquilibre nos sociétés amnésiques en nous rappelant qu‘il n’y a pas de civilisation sans expérience de la souffrance et du tragique » 

Zhao Tingyang, chercheur à l’Institut de philosophie de l’Académie chinoise des sciences sociales, auteur notamment de Tianxia, tout sous un même ciel traduit par Jean-Paul Tchang aux éditions du Cerf.

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« L’oubli est à double tranchant : il allège nos douleurs et nos souffrances mais c’est aussi à cause de lui que nous répétons souvent les erreurs de ceux qui nous ont précédés ».

Lu Xun, l’un des fondateurs de la littérature chinoise contemporaine, mort en 1936.

 

 

 

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« L‘expression réalité virtuelle est dépassée. La réalité est devenue virtuelle et la virtualité est une partie de la réalité. La frontière entre le monde physique et le monde virtuel est plus floue que jamais. Dans le monde qui émerge la distinction entre les besoins matériels et les besoins spirituels s’estompera ».

Huang Zheng, fondateur de Pinduoduo, dans sa lettre du 25 avril à ses actionnaires.

 

 

 

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« Le prochain boom industriel dépend de l’infrastructure numérique, services cloud, 5G, IoT : 180 milliards par an seront investis par la Chine dans cette nouvelle chaîne de valeur industrielle. Ajoutez-y les 34 millions d’étudiants chinois hautement diplômés sortis des meilleures universités dans les 5 dernières années et vous comprendrez pourquoi la recherche et le développement de nombreuses entreprises européennes ou américaines comme ABB, GE, Siemens, vont renforcer leur intégration en Chine ».

Xing Ziqiang, chef économiste de Morgan Stanley China.

 

 

 

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« Face à toute crise de très grande ampleur, les décideurs sont toujours confrontés à trois risques majeurs : le populisme, le nationalisme et la politisation des choix économiques. Il faut avoir le courage de résister à l’opinion publique et dépasser les contraintes idéologiques qui deviennent hélas, en temps de crise, la norme du comportement universel »

Liu He, vice-premier ministre du Conseil d’Etat, dans Etude comparative de deux crises mondiales.

 

 

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